Pour mieux comprendre, petite présentation de ces trois familles de luminaires : la suspension, c’est à la base un seul élément type abat-jour ou, plus récemment, un groupe de plusieurs globes ou éléments. Le lustre, dont l’appellation plus ancienne rappelle celui de nos grands-parents, est plus décoratif, comme le fameux lustre à pampilles. Enfin, le plafonnier ne « pend » pas, il est fixé directement au plafond et sert d’éclairage global. On peut le réserver aux pièces pratiques, comme un cellier ou une salle de bain, mais c’est également la meilleure solution d’éclairage si votre hauteur sous plafond est en dessous des standards (moins de 2m50).
Vous avez craqué pour ce superbe luminaire et une fois arrivé dans votre pièce, zut, il est trop grand… A chaque fois que quelqu’un traverse le salon, il se prend un tête-à-tête sonore avec les globes placés trop bas de votre luminaire… Choisir un luminaire est un achat qui se prépare, alors voici nos meilleurs conseils !
Petit coup d’œil sur les rapports de proportions entre votre suspension et la taille de votre pièce, qui permettent de garder un équilibre visuel :
Volume de la pièce | Diamètre de la suspension |
Moins de 10m2 | 30 à 40 cm |
10 à 15 m2 | 40 à 45 cm |
15 à 20 m2 | 45 à 50 cm |
Plus de 20 m2 | A partir de 60 cm |
Le but de l’exercice est simple : visualisez une personne très grande et dites-vous qu’elle doit pouvoir passer sous votre suspension sans s’y cogner. Vous y êtes ? On peut tabler sur 1m95, 2m grand max.
La hauteur sous plafond de votre pièce, si elle est standardisée, ne doit pas être inférieure à 2m50. (Normalement, mais il existe quand même des pièces qui passent sous cette barre).
Ce qui laisse environ 55 à 60 cm pour une hauteur de suspension.
Plus vous placez bas le luminaire, plus vous créez un faisceau réduit. Plus il est éloigné du sol, plus il va « arroser » votre pièce. CQFD.
Au-dessus de la table de la salle à manger, vous pouvez créer une ambiance intimiste en installant des suspensions plus proches de votre table, ce qui a aussi pour effet de mettre en valeur votre vaisselle. C’est à vous de trouver le juste milieu pour éviter de sous-exposer votre salle à manger. Ce n’est en effet pas toujours agréable de ne pas voir ce que l’on mange. Dans ce cas, utilisez des lumières secondaires.
Attention : prenez en compte la dimension de votre table ! L’ensemble de votre éclairage ne doit pas excéder la longueur de la table, et idéalement il doit occuper environ ¾ de sa longueur.
Vous pouvez aussi utiliser cette technique :
Voici un résumé des dimensions moyennes à respecter en fonction de vos pièces :
CUISINE
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de 70 à 90 cm au-dessus du comptoir ou de l’îlot central
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COIN REPAS
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à 160 cm au-dessus du sol
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SALON
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à 40 cm de la zone à éclairer, 1m80 au-dessus de la table basse
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ENTREE
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à 2 m au-dessus du sol
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COULOIR
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à 2 m au-dessus du sol
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CHAMBRE
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70 cm au-dessus d’un bureau, 1m95, 1m30 tables de chevet
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Que vous habitiez un loft, une maison d’architecte ou un appartement haussmanien, vos pièces sont volumineuses et nécessitent un éclairage particulier. Optez pour ces solutions :
Vous l’aurez compris, choisir une suspension est un compromis entre vos coups de cœur et votre esprit rationnel !