L’histoire raconte...



(Promis ça ne sera pas trop long)

Les femmes de tribus nomades d’Afrique du nord participaient peu à la vie en communauté. Elles exprimaient leur créativité lors de moments partagés en tissant à la main des tapis. Une manière très intimiste et (étrangement) très libérée d’échanger. Chaque tribu détenait son propre style, son propre message : cela pouvait passer par des formes, des couleurs. Le tapis berbère a donc une identité culturelle forte, et aussi beau soit-il, il est féminin (#girlpower). 

Du tapis berbère rural à la création plus moderne, son atout charme est qu’il soit fait de manière artisanale. C’est tout un savoir-faire méticuleux et minutieux qui se cache derrière chaque pièce : de longues heures de travail artistiquement remplies d’histoire. Sa conception se transmet de génération en génération. Au fil du temps, elle s’adapte, se modernise.

Ces créations orientales...

Le Beni Ouarain

Historiquement, ces tapis étaient utilisés pour isoler les tentes des nomades. Elles servaient aussi de couverture durant les mois d’hiver en haute montagne. Aujourd’hui, ce tapis, tout le monde se l’arrache. Épais, mais surtout tissé à la main avec de la laine de mouton, il fait partie intégrante de nos intérieurs occidentaux. Connu pour son style minimaliste, il est pourtant reconnaissable parmi tant d’autres : le tapis beni Ouarain détient des formes géométriques telles que des losanges ou des rectangles noirs sur fond blanc. Apprécié de tous (obviously), il apporte du confort et réchauffe la pièce dans laquelle il se trouve.

L’Azilal

Des lignes vives et dynamiques associées à des couleurs vitaminées voire acidulées : l’Azilal est aujourd’hui le tapis le plus prisé des intérieurs contemporains. Avec ses couleurs flashy et ses motifs irréguliers, chaque pièce se veut unique et exceptionnelle. Les tisseuses s’aventurent en laissant leur créativité parler : sur ces tapis les motifs ne sont aucunement calculés. Anciennement teintés à base de safran, de henné ou encore de grenade, la laine de ces tapis peut aujourd’hui être (au choix) naturellement pigmentée ou artificiellement colorée.

Ces magnifiques créations orientales sont en plus d’être belles, ultra-douces au toucher. Fortement pigmentés ou sobrement colorés, ces tapis matchent avec tous styles de déco d’intérieur : posé sur le sol, ou accroché à un mur c’est la pièce à avoir ! Ils réchauffent le style scandinave ou le style contemporain avec leur look minimaliste et ethnique. Ils sont par exemple parfaits pour les intérieurs black & white avec une touche de bois. Ils se fondent également dans une déco plus bohème, avec des matières en bambou, rotin, du velours et des plantes d’intérieur.

Le tapis « d’inspiration berbère »


Comme toute pièce faite main, les tapis berbères originaux ont un coût. Ces créations peuvent valoir entre 500 à 2500 euros. C’est ici que Drawer (et bien d’autres) rentre en jeu. En effet, avec son succès international, le tapis berbère est devenu une véritable inspiration pour toutes les maisons d’édition de mobilier et objet déco. Si bien qu’aujourd’hui, même les budgets les plus serrés peuvent adopter cette tendance.

Comment ? Grâce à nos tapis « d’inspiration » berbère. Certes, ces tapis-là ne sont pas tissés main et sont en général conçus dans des matières synthétiques. Cependant, ils adoptent les mêmes codes esthétiques et sont beaucoup plus accessibles. De plus, le polyester, matière utilisée dans la quasi-totalité des cas, est un tissu facilement lavable. Il vous permet donc de nettoyer vos tapis lorsqu’un petit accident se produit. Les tapis d’inspiration berbère constituent ainsi de charmants « dupes » pour pouvoir succomber à cette tendance l’esprit (et le compte en banque) léger.

Comment l’adopter ?

Dans le salon, on peut l’imaginer entouré de meubles en bois brut, et pourquoi pas du vintage ? Casser les codes en mélangeant les styles, rien de mieux pour personnaliser votre pièce, la rendre unique ! Ou pas très loin d’une cheminée, histoire de passer l’hiver bien au chaud.

Dans la chambre, on le cale aux pieds d’un lit dépourvu de coussins moelleux, avec des draps en lin ou en coton dans des coloris sobres et délicats. Pourquoi pas avec un banc en bois, ou un grand fauteuil en rotin. On peut aussi songer à superposer les tapis, ça apporte une certaine dynamique et du volume !

Dans l’entrée, ou dans le couloir, il sera « pièce maîtresse ». Accompagné d’une console en métal noir et d’un miroir rond, avec son potentiel vitaminé le tapis Azilal égayera toute personne entrant dans la maison.

Crédits photos

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